Son nom viendrait du français, sasson au XVe siècle pour nommer l’étourneau ou, selon d’autres experts : petit oiseau.
Sansonnet est aussi donné comme un dérivé de la famille de sas (tamis, crible) et de sasser (cribler). Cela donne sassonet que l’on attribuait à l’étourneau par allusion aux multiples taches claires dont est criblé son plumage.
Chaque automne, des nuées d’oiseaux noirs et agiles envahissent les villes et les campagnes françaises. Ces oiseaux sont en effet les étourneaux sansonnets. Les premiers groupes arrivent fin septembre, en provenance d’Europe du Nord-est. Avec un pic vers novembre, où les regroupements atteignent leur apogée. C’est aussi la période où les « murmurations » [voir photos] sont les plus impressionnantes. On dit murmurerions, car les vols très serrés rappellent le murmure du vent.
En décembre, les groupes se stabilisent dans leurs zones d’hivernage. On observe alors des regroupements nocturnes dans les villes ou les zones agricoles.
De février à avril, ils reviennent progressivement vers les zones de nidification du nord et de l’est de l’Europe.
En réalité, ils fuient le froid, car les hivers rigoureux d’Europe de l’Est rendent la nourriture plus rare (vers, graines, fruits…). Plus au sud, ils ont un meilleur accès à la nourriture. Les étourneaux se nourrissent principalement d’insectes, de graines, de fruits et de déchets urbains. Ils sont très friands chez nous des olives et fruits d’hiver : kakis, pommes, nèfles… En hiver, les zones agricoles et urbaines de l’Ouest européen leur offrent un garde-manger plus fourni.
Ils savent s’adapter à l’urbanisation : les villes leur offrent chaleur, lumière, nourriture et arbres pour se reposer la nuit. Et pour dormir en sécurité, ils se regroupent à plusieurs milliers pour augmenter leurs chances d’échapper aux prédateurs.
Enfin l’étourneau classé ESOD (espèce susceptible d’occasionner des dégâts) dans 33 départements peut faire l’objet de régulation par le tir.
Sources Au Dricdecockx, Jacques Delpech
