Chouette chevêche ou chouette d’Athéna
C’est désormais, à ma connaissance, la plus petite chouette de notre commune. Quelques années auparavant, j’ai pu observer le hibou petit duc, mais hélas, je ne l’entends plus chanter depuis 2014.
La Chouette chevêche est un rapace petit et trapu. C’est la plus diurne de nos chouettes puisqu’on la voit fréquemment la journée sur des murets de pierre, sur les toits, ou dans les vergers. Par sa petite taille, elle est la proie de nombreux prédateurs. Elle se nourrit d’insectes, de petits rongeurs, de lézards et de petits passereaux. Son espérance de vie dans la nature est d’environ 9 ans.
La chouette hulotte
C’est le plus commun des rapaces nocturnes en Europe. Son disque facial prononcé presque humanoïde et ses grands yeux frontaux donnent envie de la caresser. Elle est aussi nommée « chat-huant » dans certaines contrées. C’est principalement la nuit qu’elle chasse les petits rongeurs.
Contrairement aux idées reçues, la rétine de ce rapace n’est guère plus sensible que celle des humains. Ses oreilles symétriquement disposées de face sont un atout pour aider à la localisation des proies par le son.
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La chouette effraie, effraie des clochers ou dame blanche
C’est l’espèce la plus répandue dans le monde. Elle se nourrit essentiellement de petits rongeurs, de petits mammifères, de petits oiseaux et d’insectes. Soit 3 à 4 proies par nuit.
La chouette effraie est à la source de nombreuses croyances maléfiques que je développerai dans mes prochains articles. Elle peut faire 2 portées par an, voire 3, si la nourriture est abondante. Elle est monogame principalement. Le couple dépose et surveille ses œufs à même le sol, dans un nid rudimentaire, souvent dans les granges, les greniers et les clochers. La rétine est 50 fois plus sensible que celle des humains.
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La huppe fasciée
La huppe fasciée affectionne les terrains meubles aux herbes rases et les bocages. Elle se nourrit de vers et de larves d’insectes, mais aime aussi les coléoptères adultes et ne dédaigne pas les petits reptiles comme les lézards.
Son bec fait office de pioche et de pincette pour lui permettre d’extraire ses proies au sol ou dans les anfractuosités rocheuses.
Elle est discrète et très originale à terre. Lorsqu’elle est en alerte, elle dresse brusquement sa huppe qu’elle rabat rapidement cherchant refuge dans les arbres. C’est un oiseau cavernicole qui niche dans des trous de murailles ou des troncs d’arbres.
Elle est parfois surnommée la « Pou-pout » à cause de son chant d’amour qui fait : « ouh poup poup, poup poup poup ». Son nid est malodorant, car elle ne dégage pas les déjections de ses petits. Cela l’amène à être surnommée en patois : auzel qué put (oiseau qui pue).
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© Jacques Delpech
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